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Samedi 17 et dimanche 18 août
Départ Starigrad-Paklenica 11h samedi
Arruvée Saint Launrant en Royans 6h dimanche
1200km
Que dire de cette rentrée ? Un mot peut-être : épique. Nous sommes encore dans l’eau vers midi, sous le soleil de Croatie.
Puis chargement effectué, nous remontons par l’autoroute, comme un rewind de nos vacances. A 15h, nous mangeons un bout dans une station-service, tout près de Rijeka. Nous nous quittons, Pierre-Yves et Laurence s’arrêteront vers Opatjia avant de filer sur Nice, demain. Nous sommes décidés à rentrer d’une traite, en se passant le volant. D’après mes calculs, si tout va bien, on arrivera vers minuit. Si tout va bien.
C’était sans compter sur les bouchons. Deux chiffres : 80km entre Rijeka et Trieste, 5h. Bouchon au péage à l’entrée de Rijeka, bouchon à la sortie de Rijeka, bouchon à la frontière Croato-slovène (mais qu’est-ce qu’ils contrôlent bordel), bouchon sur la route qui mène à Trieste. Un enfer. Heureusement, les enfants ne pipent pas un mot, il faut dire qu’on autorise, pour la première fois du voyage, des films sur la tablette.
Dernier arrêt courses dans un supermarché slovène, plein d’essence à prix normal avant l’entrée en Italie, repas sur le pouce, avec des camionneurs polonais vers Trieste. Et puis, la route. Le Rewind est enclenché. Venise, Vérone, les panneaux envoient Sophie du côté de Piacenza, 2h du matin, à moins d’une heure de Bedonia où sont mes parents et mon frangin. Mais non, poursuivons. Turin. Tunnel du Fréjus. Modane, plein d’essence sous le Sueil où dorment les grands-parents, d’où nous sommes partis il y a un mois. Grenoble. Les bulles, ses quais, nos montagnes. On sort de l’autoroute, Saint-Marcellin, le Vercors sort de l’ombre. Le soleil apparaît. Boulangerie ouverte. On s’arrête pour un plein de pains au chocolat et croissants bien chauds. Vive la France. Il est six heures. Nous sommes à la maison. Les enfants sautent sur leurs jeux, abandonnés tout l’été. Je m’affale sur le canapé. C’est dimanche. « Il y a quoi à la télé ce soir ? »